mercredi 1 septembre 2010
Là-haut sur la ngomba !
lundi 19 juillet 2010
Lobi-Lelo
Tosseka !
vendredi 9 juillet 2010
N'taba ekufi.
Trente millions d’amis
Il y a quelques entrepreneurs locaux dans notre HLM dont un restaurateur qui semble avoir pas mal de succès auprès des kinois. Le gars tient une paillote avec terrasse où l’on peut bouffer des brochettes de cabris. Miam.
Beurk aussi, dans la mesure où ces gentilles chèvres râlent toute la journée car elles attendent de passer à l’abattoir qui tient davantage de l’artisanat que de la production industrielle :
En gros, un mec arrive avec une machette, traîne la chèvre attachée sur le sol, l’assomme avec le plat de la lame, égorge la bête et finit par la décapiter. La compassion de SiM envers ces bestioles m’étonne.
C’est vrai que c’est mignon une chèvre mais, après tout, il faut bien bouffer et la manière de les tuer n’a rien de plus barbare que c’que fait l’éleveur ardéchois quand il tue ses ovins pour préparer le méchouis de la fête votive.
Je crois que le seul truc déprimant là-dedans est le bêlement des bêtes qui savent qu’elles vont y passer. Mais ça l’est toujours moins qu’un ventre qui gargouille*
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* : ce qui serait le cas de 70% des ventres de Kin.
Ndako na nga ezali malamu
Mile End
Nous avons emménagé samedi dans notre nouvel appartement, toujours à Gombé, le « centre-ville » de Kin; nous ne sommes pas loin de l’ambassade des Etats-Unis et si l’on devait faire une petite annonce dans Paru-Vendu, on écrirait sans doute « proche toutes commodités et transports ».
Problème. Comme je l’ai écrit ailleurs, cet appartement est comme un Petit Sacripan. Ca ressemble à un Petit Ecolier mais c’est fait avec des ingrédients meilleur marché. En décrypté : notre logement a tout l’air d’un logement d’excellent standing. MAIS…
… on nous avait pas prévenu que y avait des fausses prises (!), des fuites d’eau un peu partout à cause d’une plomberie faite avec les pieds et avec du matériel made in Guangzhou*, des défauts de finition, et surtout, surtout, aucun rangement** ! En discutant avec notre voisine du dessous, nous avons également appris qu’il n’était pas rare que les coupures d’eau durent d’une semaine à un mois (WTF?!). Explication plausible : le plombier sabote délibérément la pompe pour toucher un pécule.
Toutefois, on ne se plaint pas (trop) de notre sort, puisque nous avons un très bel appartement. L’immeuble est dans un état de délabrement assez avancé qui reflète finalement l’état général du quartier de Kinshasa dans lequel nous vivons. On sent qu’il y a eu du fric ici, suffisamment pour construire des grands immeubles de logement, des centres commerciaux... Mais tout semble être resté statique… l'épreuve du temps et les troubles depuis la fin des années 1980 ont achevé de détériorer la ville qui est aujourd’hui f*cked up mais se soigne plus mal que bien. Les investissements affluent de nouveau; mais j’ignore si tout cela va profiter aux habitants de Kin ou à leurs « administrateurs ».
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* Ville où différentes diasporas africaines sont présentes. A Kinshasa, l’adjectif « Guangzhou » qualifie des pièces ou du matériel de mauvaise qualité… car « made in China » !
** Je ne parle même pas du crétinisme de ne pas avoir de télécommande pour la TV qui m’empêche de l’utiliser…